État des lieux de l’immobilier parisien dans le monde d’après

Après de nombreuses hypothèses plus ou moins crédibles, il est temps de faire un état des lieux sur ce qu’est réellement devenu l’immobilier parisien dans « le monde d’après ». Nous essayerons ensuite de dégager une tendance à moyen terme.
La pandémie a impacté tous les pans de notre quotidien et rebattu les cartes dans de nombreux marchés. Qu’en est-il de celui de l’immobilier parisien?

— Avant toute chose, il est important de rappeler que le marché de l’immobilier est un marché qui, comme tous les autres, répond à une loi simple : l’offre et la demande. La pandémie du Covid-19, en influençant directement et indirectement ces deux variables, a nécessairement impacté le marché.  

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L’impact le plus visible est la prise de conscience des ménages de l’importance de leur lieu d’habitation. Ils voient désormais leur logement comme un lieu potentiel de confinement. Combinée à la généralisation du télétravail, nombre d’entre eux ont pris la décision d’en changer. Mais attention, la part de ceux qui ont décidé de partir en province reste marginale. La grande majorité a simplement changé pour plus grand, moins bruyant, plus proche des espaces extérieurs, en étage élevé etc, donnant ainsi de la liquidité au marché. Cette liquidité est synonyme d’augmentation du parc d’appartements disponible à la vente à Paris (l’offre) et d’augmentation de la demande d’appartements de qualité. Tirant ainsi vers le haut les appartements de qualité et vers le bas le reste du parc immobilier.

La pandémie a donc conduit à un marché à deux vitesses où les biens de qualité ne cessent d’augmenter, tirées par une demande constante de ménages à la recherche d’un meilleur lieu d’habitation. Tandis que les biens de moins bonne qualité n’augmentent pas voire baissent.

 

Le deuxième impact de la pandémie est la confirmation de l’immobilier parisien en tant que valeur refuge. L’inondation de liquidités constatée en réponse à la pandémie a conduit à une hausse généralisée des différents marchés sur lesquels investir (actions, obligataires, art) et à une importante volatilité. En achetant de l’immobilier parisien, Français et Etrangers achètent non seulement une rentabilité certaine (le taux d’impayés y est très faible) mais aussi une garantie de conservation de la valeur de son patrimoine.Ce dernier élément contribue à la dualité du marché en valorisant les immeubles en pierres de taille typiquement parisiens.

 

Le dernier impact de la pandémie est le maintien des taux d’intérêts à un niveau historiquement bas. En 2019, beaucoup annonçaient la remontée des taux en 2020. La pandémie a maintenu ces taux proches de 0, poussant les ménages à l’endettement et entretenant ainsi la hausse des prix.

 

Le triple impact de la pandémie sur le marché immobilier parisien explique donc la résilience de ce dernier. Seule une remontée des taux d’intérêts, impactant négativement la demande et la rentabilité, pourrait venir entraver cette tendance.

 

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