État des lieux du marché immobilier de luxe à Paris en 2023 : Comment naviguer intelligemment ?

Une rationalisation indéniable

La tendance baissière des prix se confirme et se généralise

Après plusieurs années de hausse, les prix immobiliers moyens sont désormais orientés à la baisse aux niveaux parisien et national. Au 1er mai, sur les 12 mois glissants, les prix parisiens ont baissé de 5,1%.
En ajoutant une inflation à 6% sur la même période, cela fait une baisse réelle de 11%.
À noter par ailleurs que 7 arrondissements de Paris sont repassés sous la barre des 10 000 €/m2

-  Volume mensuel des ventes qui a reculé de 15%

o   De multiples promesses de ventes qui ne se concrétisent pas
o   Les délais de transaction s’allongent : 60 jours sont nécessaires pour trouver un acheteur solvable (contre 40 jours en 2020)

-  Des marges de négociation qui s’amplifient
o  Les acquéreurs ont repris le pouvoir et les négociations à la baisse sont dorénavant légion
o  Dans la capitale, la négociation concerne désormais près de 2/3 des transactions

Des tensions persistantes sur les modalités de financement des acquisitions 

o   Crédits difficiles à obtenir pour de nombreux porteurs de projets
o   Hausse régulière des taux de crédit et taux d’usure
o   Délais de commercialisation qui s’allongent : attentisme clair de la part des acquéreurs

 

Un marché du luxe résistant

-  Ces chiffres sont à nuancer car ils cachent une très grande hétérogénéité :

o   Le marché immobilier parisien est unique et les appartements les plus rares continuent de s’arracher
o   Paris figure parmi les villes les plus convoitées par les grandes fortunes
o   Les prix de l’ultra-luxe ont progressé de 40% ces deux dernières années et aucune baisse n’est à déplorer
o   Les qualités intrinsèques d’un bien sont valorisées et recherchées

 

Que faire ?

-  Pour réussir à vendre leur bien aujourd’hui, les vendeurs doivent coller à la réalité du marché (au moment de la mise en vente ou à l’issue de discussions parfois longues et anxiogènes)

-  S’appuyer sur des professionnels de l’immobilier pour déterminer le juste prix dans une logique de maximisation. Aujourd’hui, il n’y a plus le droit à l’erreur. « Griller son bien » dans un tel contexte est inenvisageable

-  Travail d’analyse approfondie pour qualifier le profil des acquéreurs et la solvabilité de leur situation financière

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